Une centaine de manifestants se sont rassemblés à Strasbourg en fin de matinée pour protester contre l’installation prochaine à Brumath du géant Chinois des télécommunications Huawei. L’action s’est déroulée devant le siège du conseil régional qui a validé le 12 février dernier l’attribution d’une subvention de 800 000 euros à la filiale de Huawei chargée de la création d’une nouvelle entreprise à Brumath. L’association Initiative Citoyenne à l’origine de la manifestation milite notamment pour le respect des droits humains et la défense des minorités opprimées en Chine. Plus d’explications avec Brigitte Guiraud, la présidente de l’association au micro de Camille Rolland.
Source: Alsace20
Huawei nourrit de nombreuses controverses. Les accusations d’espionnage et les diverses exactions commises à l’encontre des droits de l’Homme en Chine ont conduit plusieurs associations à manifester contre l’implantation de l’usine Huawei en Alsace.
Source: NTD
Le premier a ouvert à Séoul en 2004. Depuis, une fronde s’est levée contre cette « arme de la diplomatie douce » chinoise se propageant à la vitesse de la lumière.
Fantasmes occidentaux ou chevaux de Troie ? Lancés en 2004, les instituts Confucius se voulaient le pendant chinois des Goethe Institute ou de l’Alliance française, mais se retrouvent aujourd’hui au cœur de polémiques. En Amérique du Nord, Australie, Europe, une fronde s’est levée contre cette « arme de la diplomatie douce » chinoise se propageant à la vitesse de la lumière. Leur nombre a grimpé à plus de 500 dans le monde depuis le premier, à Séoul. « Le drapeau rouge s’est répandu dans le monde entier », se félicitait en 2016 Ma Jianfei, secrétaire du comité du parti du Hanban, l’organisme alors grand argentier et gestionnaire des instituts. Comme leurs équivalents français, allemands ou espagnols, les instituts Confucius entendent faire rayonner la culture chinoise, par l’enseignement de la langue, l’organisation d’expositions, de projections, etc. Certains sont autonomes, d’autres ont des partenariats avec des universités. Mais alors que Pékin est en expansion stratégique dans le monde, les opposants aux IC les accusent d’être des instruments de propagande, de menacer la liberté académique de leurs partenaires, voire d’abriter des espions. Contactés, les responsables des IC n’ont jamais répondu aux sollicitations.
Le b.a.-ba de l’espionnage
En 2019, la Belgique a privé de visa le directeur chinois de l’institut associé à la VUB, une université bruxelloise, également interdit de séjour pour huit ans dans l’espace Schengen. Selon le quotidien De Morgen, Song Xinning était dans le collimateur de la Sûreté de l’État pour « atteinte à la sécurité nationale ». Joint par l’AFP, ce service de renseignements se refuse à tout commentaire. François-Yves Damon, sinologue et directeur de recherche au Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), estime logiques les soupçons, en rappelant qu’« en vertu de l’article 7 de la loi sur l’espionnage de juin 2017, tout ressortissant ou entreprise chinois est tenu d’apporter son soutien aux organismes de renseignement ». Mais tout le monde n’est pas un « potentiel » espion et « les instituts Confucius seraient plutôt là (…) pour faire du contrôle, pour s’assurer que ce qui est véhiculé sur la Chine correspond à la volonté du Parti communiste, de l’État chinois ». Un membre de la communauté du renseignement d’un pays européen confirme : les instituts Confucius (IC) sont des « outils d’influence, mais ne figurent pas au cœur du “business model” de l’espionnage chinois qui est économique ». Néanmoins, « qu’il y ait des activités d’espionnage dans un centre culturel, c’est un peu le b.a.-ba ».
Au-delà de ces soupçons, de nombreux instituts Confucius dans le monde ferment, sur décisions d’autorités désormais méfiantes, après avoir accueilli à bras ouverts ces visiteurs et leurs subsides. Dix ans après avoir été la première université en Europe à accueillir un IC, Stockholm arrêtait toute coopération en 2015, suivie par sept municipalités suédoises ayant des accords bilatéraux avec des partenaires chinois, selon un décompte en juin dernier de la radio publique suédoise. Aux États-Unis, la National Association of Scholars, qui milite pour la liberté intellectuelle dans l’éducation supérieure, recensait en février 55 instituts Confucius (dont trois devant fermer en 2021) contre… 103 en 2017. L’ex-chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait, lui, souhaité la fin de toutes les collaborations au sein des universités.
En 2013, l’institut Confucius de Lyon avait fermé après un différend entre un directeur chinois et les responsables non chinois qui avaient dénoncé une remise en cause des contenus pédagogiques, des pressions pour intégrer davantage l’institut dans l’Université Lyon 3 et l’« ingérence d’une structure émanant de l’État chinois dans l’université ».
Les « 3T » : Taïwan, Tibet, Tian’anmen
« Aucun autre institut culturel au monde n’est ainsi imbriqué dans une université étrangère… une anomalie surprenante quand on sait qu’ils dépendent d’un organisme d’État totalement contrôlé par le PCC, notoirement irrespectueux de la liberté d’expression et de l’indépendance académique », estime le sinologue italien Mauricio Scarpari. Pour autant, une éventuelle mainmise chinoise sur les universités n’est pas évidente partout. Dans une étude sur les instituts de son pays, le chercheur allemand Falk Hartig, également auteur d’un livre sur le sujet, pointe que tout « dépend du personnel local ». Des directeurs en Allemagne rejettent par exemple les soupçons de propagande, soulignant qu’ils utilisent des livres allemands et non chinois.En France, plusieurs sources soulignent la disparité entre des instituts qui « vivotent » à coups d’activités plus folkloriques que culturelles et d’autres, organisateurs de conférences de qualité, dont les invités sont parfois même critiques du régime chinois. Une ancienne salariée évoque ainsi, sous couvert d’anonymat, « une grande liberté de propositions de sujets » dans le domaine culturel. Elle n’a « jamais eu l’impression de participer à une vaste entreprise pro-parti ». Spécialiste du cinéma chinois, l’Italienne Luisa Prudentino dit aussi ne « jamais avoir eu de problème » pour l’organisation de la Semaine du cinéma chinois de La Rochelle, sous la houlette, notamment, de l’institut Confucius de cette ville de l’ouest de la France. « Bien sûr, je ne fais pas dans la provocation, surtout pour le film d’ouverture, mais j’ai pu passer les autres jours de la semaine des films qui ne sont pas forcément dans le consensus, qui parlent de sujets sensibles, comme Hong Kong ou le Tibet. Mais je sais que cela ne se passe pas forcément de la même façon partout, notamment en Italie… » poursuit cette dernière.
D’autres sources, en revanche, conviennent qu’« il y a des sujets à éviter » : les « 3T » (Taïwan, Tibet, Tian’anmen), Hong Kong et les Ouïgours. « Je n’ai jamais eu de négociations sur les sujets que je voulais traiter, mais vais-je faire une conférence sur “Taïwan fait-elle partie de la Chine ?”. Non. Ce n’est pas de l’autocensure, mais nous sommes sur des sujets culturels, non politiques, donc cela n’a pas sa place », estime Victor Bernard, codirecteur français de l’institut d’Angers. « Ils s’autocensurent sans même s’en rendre compte ! C’est accepter le diable dans la maison. En France, on a quand même eu Lyon, où ils ont voulu se mêler de l’enseignement dans l’université même », tempête Brigitte Guiraud, de l’Association initiative citoyenne, hostile aux IC. Selon M. Scarpari, qui appelle au sursaut ses pairs « comme hypnotisés par les yeux du serpent Kaa », « l’autocensure est la condition sine qua non de la relation avec la partie chinoise » – c’est « un non-dit admis par les deux parties ».
« Schizophrénie »
Pour François-Yves Damon comme pour un ancien responsable des services de renseignements français qui a requis l’anonymat, il y a « une sorte de schizophrénie » et de « naïveté » vis-à-vis de la Chine, une fascination pour ce pays qui pousse à éluder la menace et l’ingérence chinoises et à cultiver les « relations d’amitié ».
La France par exemple, souligne M. Damon, « envoie des bâtiments dans la région, mais en même temps nomme comme représentant en Chine l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin », décoré de la médaille de l’amitié par Pékin en 2019, promoteur des Nouvelles Routes de la soie et qui loue sur la télévision CGTN « le leadership puissant de Xi Jinping ».
A contrario, c’est au sein du groupe des 5 anglo-saxons qui font du partage de renseignement, les « 5 Eyes » (États-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni), que la critique des IC est la plus vive. Sur fond de guerre commerciale avec la Chine, « les États-Unis font pression sur leurs partenaires pour qu’ils s’alignent sur leurs positions antichinoises… Cela se traduit par cette forme d’expression qui stigmatise les IC », selon l’ancien responsable d’un service de renseignements. « Mais aussi, Canada et Australie ont accueilli énormément d’étudiants chinois, d’investissements chinois (…) et se sont rendu compte au début des années 2010 que cela finissait par poser des problèmes, y compris de souveraineté, avec des ingérences importantes – dans des domaines technologiques par exemple », ajoute-t-il.
Source : AFP via lorientlejour
« A la conférence inaugurale [tous les participants] se sont vus assurer que le Tibet n’avait jamais été annexé, [et] que l’intervention chinoise de 1950 s’était opérée à la demande des Tibétains », a rappelé Nicolas Nord, professeur de droit.
Le nouveau chef de la CIA, William J. Burns, a déclaré que si cela ne tenait qu’à lui, il fermerait les Instituts Confucius de toutes les universités occidentales.
Au Royaume-Uni, 17 écoles appartiennent déjà à des entreprises chinoises et ce nombre est appelé à croître. Par ailleurs, le Times a révélé que l’Université de Cambridge a empoché un « généreux cadeau » de Tencent Holdings, une multinationale chinoise de la High Tech, impliquée dans la censure d’État.about:blank
Aujourd’hui, nous en savons plus sur la cruauté de la Chine, notamment sur le meurtre de masse par virus de Wuhan interposé que le parti communiste chinois a imposé au monde…. plus de 2,5 millions de personnes en sont mortes.
On sait aussi que le laogai, les « prisons administratives » chinoises, a hébergé jusqu’à 50 millions de prisonniers.
« Les zones de résidence des minorités ethniques, comme le Xinjiang et le Tibet, sont de brillants exemples des progrès accomplis par la Chine en matière de droits humains », a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi quelques heures avant de s’adresser au … Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Même l’Union soviétique n’aurait sans doute pas osé.
Une enquête choquante de l’hebdomadaire français Le Point a révélé la façon dont Pékin s’offre la faveur d’universitaires occidentaux. Un professeur agrégé italien, par exemple, Fabio Massimo Parenti, de l’Institut international Lorenzo de Medicis à Florence, a été accueilli au Xinjiang, où près de deux millions d’Ouïghours sont incarcérés dans des « camps de rééducation ».
Par ailleurs, de nombreuses écoles britanniques vivent aujourd’hui sous influence chinoise et sont soumises à leur propagande. Nigel Farage, le chef du Parti de la Réforme en Grande Bretagne, a récemment tweeté que « les milliardaires chinois qui ont des liens directs avec le PCC achètent des écoles britanniques – et inondent leurs programmes de propagande ». Parmi les établissements « sous contrôle chinois », on trouve :
« Abbots Bromley School
Bournemouth Collegiate
St Michael’s School
Bosworth College
Bedstone College
Ipswich High School
Kingsley School
Heathfield Knoll School
Thetford Grammar
Wisbech Grammar
Riddlesworth Hall
Myddelton College
CATS Colleges »
Début septembre 2019, à Urumqi, capitale de la région ouïghoure du Xinjiang dans l’ouest de la Chine, Christian Mestre, doyen honoraire de la faculté de droit de l’Université de Strasbourg, a participé à un « séminaire international de lutte contre le terrorisme, de déradicalisation et de protection des droits de l’homme ». Le séminaire était organisé par la République populaire de Chine. Les déclarations de Mestre ont été transcrites à la fois par les médias d’État, l’agence de presse Xinhua, ainsi que par le journal nationaliste Global Times.
« J’espère que la France et d’autres pays européens pourront adopter les réponses données par le Xinjiang », a déclaré le professeur Mestre en visitant un « centre de formation professionnelle » comme Pékin nomme ses camps de rééducation. « Ces gens ne sont pas en prison, mais ont été envoyés en formation obligatoire » a attesté le professeur. Circulez, il n’y a rien à voir comme dit la formule.
Ainsi démarre une impressionnante enquête de l’hebdomadaire français Le Point sur la manière dont la Chine s’est offert les faveurs d’un certain nombre d’universitaires occidentaux.
« C’est digne des voyages d’Aragon en Union soviétique ou des collaborateurs de l’Allemagne nazie », a déclaré Marie Bizais-Lillig, une collègue de Mestre. Louis Aragon, écrivain français, a en effet visité l’Union soviétique sous Staline. Convaincu de la perfection du système communiste, il a utilisé toutes les opportunités qui lui ont été offertes pour défendre le système.
Une survivante des camps de rééducation du Xinjiang a récemment révélé ce qu’elle y a vécu. Gulbahar Haitiwaji vivait en France depuis dix ans. Son mari et ses filles avaient le statut de réfugiés politiques, mais Gulbahar a préféré garder son passeport chinois pour pouvoir continuer de rendre visite à sa mère très âgée. En novembre 2016, elle a atterri en Chine, où elle a été arrêtée et envoyée sans ménagement vers un camp de rééducation pour Ouïghours. Elle y est demeurée deux ans avant d’être libérée à la suite de pressions exercées par la France. Au début de cette année, elle a publié un récit effrayant intitulé « Rescapée du goulag chinois ».
Gulbahar est la première Ouïghour à avoir été libérée et rapatriée en France. « Xi Jinping, résume-t-elle, « veut le Xinjiang sans les Ouïghours ».
En 2017, Gulbahar a été enchaînée à son lit pendant 20 jours. Ensuite, elle a été transférée dans l’un de ces nouveaux « centres de formation professionnelle », ainsi que le régime nomme ses goulags. Le camp de Baijintan – trois bâtiments posés à la lisière du désert « aussi grands que de petits aéroports » – est entouré de clôtures surmontées de barbelés. Les prisonniers ne sortent plus et vivent à la lumière du néon. Des caméras suivent chacun de leurs mouvements.
De l’aube au crépuscule, les détenus doivent répéter : « Merci à notre grand pays. Merci à notre cher président Xi Jinping ».
Chaque prisonnier était débaptisé (Gulbahar est ainsi devenu le « numéro 9 »), devait porter les vêtements du camp et toutes les chevelures étaient rasées. La rééducation des esprits à la chinoise pouvait alors commencer. Un gardien du camp montrait un mur et demandait à un groupe de détenus : « De quelle couleur est-il ? ». « « Blanc », répondaient les prisonniers. « Non, c’est noir. C’est moi qui décide de la couleur du mur ».
Puis viennent d’étranges « vaccinations ». « Beaucoup de codétenues plus jeunes lui confient ne plus avoir leurs règles depuis ces injections. Elles se demandent si elles sont stérilisées de force. De retour en France, j’ai vraiment ressenti la réalité de la stérilisation … »
En France, au cours de ces 15 dernières années, 18 instituts Confucius ont été ouverts, apparemment pour enseigner le chinois et promouvoir la culture chinoise. En Europe, en 2019, sur la base de rapports des services de sécurité qui l’accusaient d’être un espion, la Belgique a expulsé le recteur de l’Institut Confucius de l’Université flamande libre de Bruxelles.
Une experte du Tibet, Françoise Robin, de l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), qualifie ces instituts « d’armes de propagande ». En 2016, l’Inalco a invité le Dalaï Lama à une conférence. « Nous avons reçu des lettres officielles de l’ambassade de Chine nous demandant de ne pas le recevoir », a déclaré Robin.
En septembre 2014, Christian Mestre, professeur de droit public à la faculté de droit de l’université de Strasbourg, a accueilli une série d’événements sur le Tibet, avec des conférences, des expositions, des danses et des concerts organisés « à la demande du consulat général de Chine à Strasbourg », selon les termes d’un courriel envoyé par le doyen. « A la conférence inaugurale [tous les participants] ont reçu l’assurance que le Tibet n’a jamais été annexé, [et] que l’intervention chinoise de 1950 s’était opérée à la demande des Tibétains », a rappelé Nicolas Nord, professeur de droit.
The Economist a récemment rappelé le programme que le régime chinois applique réellement au Tibet: éradication de toute influence bouddhiste dans l’esprit de la population.
C’est sans doute ce qui explique que le nouveau directeur de la CIA, William J. Burns, a récemment déclaré que si cela ne tenait qu’à lui, il fermerait les instituts Confucius de toutes les universités occidentales. Une inquiétude – fondée semble-t-il – règne également en Grande-Bretagne. Selon le Daily Mail, des centaines d’écoles privées en butte à de graves difficultés financières suite à la pandémie du virus de Wuhan semblent être devenues la cible d’investisseurs chinois. Comme aux États-Unis, la Chine cherche à étendre son influence dans le système éducatif britannique. Au Royaume-Uni, 17 écoles appartiennent déjà à des entreprises chinoises et leur nombre est destiné à augmenter. The Times a aussi révélé que l’Université de Cambridge a été « richement dotée » par Tencent Holdings, une multinationale de la High Tech chinoise impliquée dans la censure d’État.
Certains n’ont pas oublié que les « Cambridge Five », le réseau d’espions à la solde de l’Union soviétique – Anthony Blunt, Donald Maclean, Kim Philby, Guy Burgess et John Cairncross – est né à Cambridge. Kim Philby, décédé en exil en Union soviétique, n’a jamais regretté d’avoir trahi le Royaume-Uni : « Ce n’est qu’à la fin de mon séjour à Cambridge que j’ai pris la décision finale de consacrer ma vie au communisme ».
À l’époque, beaucoup en Occident étaient de bonne foi quand ils affirmaient tout ignorer des crimes de masse commis par le régime soviétique. Aujourd’hui, la cruauté de la Chine est parfaitement établie y compris le meurtre de masse commis à l’aide du virus de Wuhan. Le Parti communiste chinois a imposé ce virus au monde, puis a menti sur sa capacité de transmission de personne à personne, puis a aidé à sa propagation en annulantt tous les vols intérieurs au départ de Wuhan, alors que les vols internationaux eux, continuaient d’être autorisés. En conséquence, tous les pays de la planète ont été infectés, entraînant le meurtre de plus de 2,5 millions de personnes.
On sait également que les « prisons administratives » chinoises, les laogai, ont détenu jusqu’à 50 millions de prisonniers. Et que le politique de l’enfant unique a bloqué la naissance d’environ 30 millions de petites filles chinoises. Enfin, ce sont environ 10 000 personnes qui ont été tuées place Tiananmen, la dernière fois que le régime a été ouvertement contesté par ses citoyens.
« Les zones de résidence des minorités ethniques, comme le Xinjiang et le Tibet, sont de brillants exemples des progrès accomplis par la Chine en matière de droits humains », a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi quelques heures avant de s’adresser au … Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Même l’Union soviétique n’aurait sans doute pas osé.
Photo : « Le centre de service de formation professionnelle Artux City », un camp de rééducation pour minorités ethniques majoritairement musulmanes, au nord de Kashgar dans le Xinjiang. (Photo par Greg Baker / AFP via Getty Images)
Giulio Meotti, rédacteur culturel à Il Foglio, est un journaliste et auteur italien.